HAMEL, Jean-Claude
1953-2022Après un courageux combat de 14 mois contre le cancer, Jean-Claude est décédé le 26 mai 2022, à l’âge de 69 ans. Conjoint bien-aimé de Marie-France Pilon depuis 27 ans, père adoré de Judith Hamel et de ses deux filles d’une première union Marianne et Catherine, il était le fils de Jeannette Sabourin et de feu George Hamel ainsi que le frère de Lucie Hamel. Brillant mathématicien, il a été à plusieurs reprises champion québécois de nombreux concours mathématiques. Passionné par son travail, il a été enseignant, conseiller pédagogique puis auteur de manuels mathématiques à temps plein pendant 20 ans. Il a participé à la création de plusieurs livres de mathématiques reconnus pour leur grande qualité didactique (Clic Math, Perspectives, Vision) et de nombreux autres ouvrages. Il a aussi enseigné 5 ans auprès des Cris dans le Grand Nord, où il a été chef du syndicat des enseignants. Polyvalent, il a été président du Parti Québécois dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal. C’était un homme doux et fort à la fois, fin, vif d’esprit, intelligent, au grand sens de l’humour et d’une grande curiosité et culture. La famille recevra vos condoléances au Complexe Funéraire Magnus Poirier (LES SENTIERS), situé au 2480, boul. du Curé-Labelle à Prévost, le samedi 18 juin de 14h à 15h. Une cérémonie de vie à sa mémoire suivra à 15h. Au lieu de fleurs, un don à la Société canadienne du cancer serait apprécié (www.cancer.ca).
Messages de sympathie
Messages de sympathie
Chère Lucie, j’ai le cœur lourd en ce moment. Lee et moi nous offrons nos condoléances à toi et ta famille suite aux décès de ton frère. Nos pensées sont avec vous durant ces moments difficiles 😥.❤️
Kim Levasseur
Chère Lucie, j’ai le cœur lourd en ce moment. Lee et moi nous offrons nos condoléances à toi et ta famille suite aux décès de ton frère. Nos pensées sont avec vous durant ces moments difficiles 😥.❤️Amitié Lee et Kim
Kim Levasseur
Veuillez accepter nos condoléances les plus sincères, les mots ne peuvent pas exprimer la tristesse que vous ressentez en ce moment, mais nous sommes là pour vous et nous pensons à vous.
Martin Leduc & Diane Mc Tear
Mes profondes et sincères condoléances Marie-France,Judith et tous les siens.
Pauline Pilon
Éloge funèbre de Jean-Claude Je salue sa mère Jeannette, sa compagne Marie-France, ses filles Judith, Marianne, Catherine et sa sœur Lucie. L'expression " éloge funèbre " vient du grec eulogia, qui signifie " louange ". Nous allons prendre quelques minutes de notre temps pour nous rappeler quelques événements de la vie d'une personne que tous aimaient et pour honorer sa mémoire. Jean-Claude a été un bon père de famille. Le nombre de fois qu’il a voyagé et assisté aux pratiques musicales, aux activités vocales de Judith, tant à Saint-Donat, à Laval qu’à Montréal, est impressionnant. Avec Marie-France, il a toujours voulu donner le plus de chances possibles à sa fille, de réussir dans le domaine qu’elle aimait, la musique. J’aimais bien discuter avec Jean-Claude. Il était un homme très cultivé, qui avait beaucoup lu. Nous pouvions échanger sur différents sujets, comme l’histoire. Il apportait toujours un point de vue original. Son enthousiasme pour l’enseignement des mathématiques était impressionnant. Il voulait le rendre facile pour tous, grâce à une approche qu’il a développée dans les différents manuels qu’il a rédigés seul ou en équipe. Nous avons souvent discuté de ce sujet passionnant pour un enseignant. Un des aspects cachés de sa personnalité était ses talents d’écrivain. Pendant sa maladie, il m’a fait parvenir quelques textes, qui s’apparentent à de courtes nouvelles, sur différents sujets. Je regrette que sa trop grande humilité l’ait empêché de les diffuser à grande échelle, quoique qu’il m’ait dit il y a quelques mois qu’il aurait aimé être publié. Un autre de ses intérêts, concomitant avec son amour des mathématiques, était sa passion pour le jeu d’échecs, il était bien coté et a participé à plusieurs tournois. Depuis quelques années, il aimait jouer avec des Chinois par internet. C’était un de ses passe-temps favoris. Il a souvent participé aux activités d’un Club amical de poker à Saint-Sauveur. Il était un joueur amateur redoutable et un passionné. Nous pouvons nous consoler de son départ en nous référant aux professeurs de philosophie Charles Taylor, de McGill et Thomas De Koninck, de l’université Laval, et aux écrivains Ryszard Kapuscinski et Frédéric Lenoir. Pour eux, tel qu’écrit dans leurs livres, notre identité comme humain est modelée par le dialogue avec les autres. Nous avons besoin des autres pour nous accomplir. « L’homme est un animal social », comme l’écrivait Aristote, il y a plus de 2400 ans. Nous constituer une personnalité implique des relations dialogiques qui sont fondamentales pour nous définir une identité. ‘’Personne n’acquiert seul les langages nécessaires à sa propre définition.’’ Seuls les autres qui comptent ’’ comme notre conjoint, nos parents, amis, etc., peuvent nous aider. Et Taylor précise : ‘’Et même quand nous survivons à certains d’entre eux, comme nos parents par exemple, et qu’ils disparaissent de nos vies, la conversation que nous entretenions avec eux se poursuit en nous aussi longtemps que nous vivons.’’ Alors, nous pouvons continuer à dialoguer avec Jean-Claude. Je voudrais souligner la présence de l’organisme Palliacco pour ‘’accompagnement palliatif’’, de Mont-Tremblant, qui rendait disponible un bénévole pour discuter avec Jean-Claude, une fois par semaine pendant une année, pour lui changer les idées, échanger avec lui de tout et de rien, lui donner de l’attention. Il faut souligner l’aide apportée par les employés du CLSC et des Soins palliatifs du Centre hospitalier Laurentien, qui se sont occupés de Jean-Claude et lui ont permis d’alléger ses douleurs. Je suis ému en constatant la présence de Judith, aux Soins palliatifs. Malgré tout ce qu’on dit sur la jeunesse, les nouvelles modes, les choix de vie différents, elle a fait son devoir jusqu’au bout, accompagnant son père, en dormant à côté de lui la nuit, jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle. Ce qui démontre bien que les vieilles valeurs de respect de nos parents, qui remontent à la nuit des temps et qui nous différencient des animaux, sont éternelles, universelles et font partie de la nature humaine. Je termine en félicitant Marie-France, sa conjointe de s’être si bien occupée de lui jusqu’à la fin. Les bons soins qu’elle lui a prodigués ont certainement atténué ses souffrances. Jean-Claude a été malade pendant plus d’une année. Il devait régulièrement subir des traitements de chimiothérapie, de radiothérapie, rencontrer ses nombreux oncologues, spécialistes, etc. Elle était toujours là pour le conduire, faire l’épicerie, les repas, entretenir la maison, recevoir les travailleuses du CLSC, etc. toujours avec le fameux masque. Dans les derniers moments de Jean-Claude, malgré la panne d’électricité, l’absence d’eau potable dans sa résidence pendant plusieurs jours, les gros arbres tombés sur son terrain, Marie-France n’a pas perdu le moral et a continué à l’accompagner. Elle a eu la chance d’être aidée par son frère Stéphane pour nettoyer le terrain. « La Monnaie royale canadienne a créé une médaille souvenir pour rendre hommage aux contributions extraordinaires » des aidants naturels qui se sont occupés des malades malgré le ‘’Virus de Chine’’. Je suis convaincu que Marie-France mérite de la porter. Loyola, ton cousin et ami de Jean-Claude
Leroux
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